J’ai décidé, il y deux ou trois ans, de construire puis de proposer à mes clients une formation à des techniques et des outils que j’utilise très souvent et qui me font gagner un temps énorme. Ce sont les outils de lecture rapide ou de lecture efficace. Depuis un an cette formation existe et j’ai eu l’occasion de la tester pour en vérifier l’intérêt.
Lire vite, oui, mais pas tout !
Bien évidemment, il convient de se demander quel est l’intérêt de lire vite.
D’abord, le lecteur insatiable que je suis se doit d’apporter une précision : la lecture rapide n’est pas destinée à tous les types de lecture ! Jamais je ne lirai Zola ou Prévert avec ces outils, en tout cas, jamais dans le cadre d’une « lecture plaisir ». Car, bien évidemment, la lecture rapide fait perdre une grande partie du plaisir « littéraire », celui que procure un texte dans lequel l’écriture à vocation de devenir de l’art. Face aux grandes œuvres littéraires, la lecture rapide est iconoclaste, sacrilège !
Par contre, dans le cadre de ces lectures qui émaillent notre quotidien, ces lectures qui sont « utilitaires », je n’ai aucun scrupule à utiliser les techniques de lecture rapide. D’ailleurs, pour lire les textes de ce blog, je vous suggère de les adopter si vous les maîtrisez. En effet, vous l’avez constaté, les textes que je vous propose n’ont aucune vocation littéraire.
Pourquoi lire vite ?
Pour souligner l’intérêt de la lecture rapide, voici quelques chiffres proposés par François Richaudeau, celui qui a développé la lecture rapides dans notre pays. Le premier chiffre nous indique que l’oral permet de transmettre 9.000 mots à l’heure. Un lecteur moyen atteint 27.000 mots à l’heure. On voit déjà, de ce point de vue, l’intérêt du message écrit.
La lecture rapide permet de lire, toujours selon le même Richaudeau, de 60.000 à 270.000 mots à l’heure. Jusqu’à trente fois plus que l’oral !
Ces chiffres font comprendre rapidement le temps que l’on peut gagner à lire vite.
J’ajoute que, pour les participants que j’ai pu former, la progression était très rapide. Pour la plupart, à la fin de la formation, ils avaient doublé leur vitesse de lecture. Avec un peu de pratique, la progression peut être impressionnante.
Gain de temps mais aussi…
Mais, et François Richaudeau l’avait démontré. La lecture rapide ne fait pas simplement gagner du temps. Elle fait aussi progresser en termes de mémorisation de l’information lue. En fait, plus on lit vite, plus on enregistre d’informations. Là encore, j’ai pu le vérifier avec les mesures auxquelles je procède lorsque j’anime cette formation. Les progrès sont au minimum de 30 %.
De fait, plûtot que de lecture rapide, je préfère parler de lecture efficace.
Et pour moi, c’est autant de temps gagné pour pratiquer un de mes loisirs favoris : la lecture plaisir.
Si le sujet vous intéresse, voici le lien vers un blog qui vous en dit plus : http://www.lecturerapideblog.com/nouveau-commencez-ici/