Pour qu’une prise de parole en public soit réussie, un certain nombre de facteurs doivent être réunis. Parmi ceux –ci, et peut-être un des plus importants, il convient d’adopter une attitude « gagnante ». En effet, trop souvent l’intervenant apparaît emprunté, peu sûr de lui, doutant ou hésitant. Or, un auditoire ressentira rapidement cette attitude, ces hésitations. Inconsciemment, sentant le doute de l’orateur, l’auditoire se mettra à douter lui aussi. L’intervention sera donc moins bien perçue.
Une attitude positive
Il est donc indispensable que l’orateur été adopte une attitude positive, gagnante, montrant qu’il a confiance en lui, que ce qu’il va raconter va être intéressant.
Il doit donc identifier et chasser les signes du stress qu’il ressent éventuellement. Ceux -ci ne peuvent que révéler à l’auditoire son inquiétude. Ainsi, lorsque vous préparez votre intervention n’hésitez pas répéter en vous enregistrant. L’idéal sera évidemment une vidéo qui révèlera tous vos défauts. Une fois identifiés, attachez-vous à chasser ses défauts au début de votre intervention. En général, ils ne réapparaîtront pas une fois que vous serez un peu plus à l’aise.
Le sourire devient un allié incontournable. En effet, en plus me donner une image sympathique de celui qui va prendre la parole en public, le sourire pourra donner l’impression d’une assurance que l’orateur ne ressent pas forcément. Donc, si vous êtes amené à prendre la parole en public, il y a une chose à laquelle vous devez systématiquement penser en commençant votre intervention : sourire !
Une fois devant votre auditoire, assurez-vous que vous deux pieds sont bien posés au sol (pas croisés) et qu’ils vous assutent une posture stable. Orientez à votre regard vers l’assistance, et éviter de regarder votre diaporama. Veillez aussi à ce que votre voix soit claire, ferme et votre débit maîtrisé.
Les mots qui tuent
Sur le fond, votre discours lui aussi doit être assuré. Il ne doit en aucun cas révéler votre stress, vos doutes où vos hésitations. Et il est un indice particulièrement révélateur de ces doutes et de ses hésitations : ce que j’appelle « les mots qui tuent ».
Il s’agit de ces mots inutiles que l’on rajoute dans une phrase et qui en atténuent la portée. Il s’agit des « un peu », « petit», « essayer », etc. Ces mots n’apportent rien au discours qui est tenu. Au contraire, ils en réduisent considérablement la portée en révélant à l’auditoire le doute qui habite l’orateur.
Evitez donc de faire « une petite » présentation, « n’essayez » pas de présenter un projet, mais, faites une présentation, présentez votre projet etc.
De la même manière, n’annoncez jamais que votre intervention risque d’être ennuyeuse, inintéressante ou difficile à comprendre. En annonçant ce genre de choses, la probabilité pour que votre auditoire vous croit est élevé et, s’il vous croit effectivement, il s’ennuiera ou aura du mal à comprendre ce que vous expliquez et cela en partie parce que vous le lui avez annoncé !
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