S’il est UN mot qui est au cœur de la gestion du temps, s’il est un mot qui contient, à lui tout seul, tous les principes de l’organisation, qu’il s’agisse de son activité professionnelle ou de sa vie privée, c’est bien celui-là : le respect. Après toutes ces années passées à réfléchir à ces thématiques, à confronter mes réflexions à celles de ceux que je rencontre dans mes formations, il m’apparaît de plus en plus que, finalement, le mot RESPECT à lui tout seul résume une part importante des mesures à prendre si vous souhaitez reprendre le contrôle de son temps.
Le respect de soi
Ce mot de respect trouve toute son importance lorsqu’il s’applique aux choix que l’on fait à propos de son organisation quotidienne. Identifier ses priorités, professionnelles mais aussi personnelles, leur trouver de la place dans son plan de journée et protéger la place que vous leurs avez accordée sont autant principes de fonctionnement qui permettent une gestion du temps efficace en s’appuyant sur le respect de soi.
En fait, se respecter, c’est surtout ne pas s’oublier au service des autres, ne pas penser en permanence que ce que l’on attend de vous c’est avant tout une disponibilité à toute épreuve, une réactivité dans toutes circonstances. Je le rappelle souvent, ne penser qu’à réagir aux demandes des autres (collègues, hiérarchie ou clients) c’est le meilleur moyen de ne pas être fiable et de ne pas respecter les délais promis.
Le respect des autres
Mais, se respecter ne suffit pas. Encore faut-il que les autres respectent les efforts engagés. Leur faire comprendre que leur demande sera traitée, mais plus tard, que certaines questions trouvent leurs réponses dans la documentation qui est à leur disposition, les amener à s’autonomiser plutôt que de persister dans une confortable dépendance est un effort quotidien, permanent. A final, à quoi peut bien servir de faire un plan de journée si, à leur première demande d’un collègue, celui-ci est bousculé, modifié en profondeur, bref devient caduque ? Se respecter c’est aussi obtenir de tout son entourage le respect de l’organisation qui a été construite.
Respecter les autres
Enfin, cette démarche ne trouve son sens que dans une logique de réciprocité. Si je demande à mon collègue de revenir dans une demi-heure, le temps que le travail auquel je me consacre actuellement soit terminé, il apparaît évident qu’il est en droit d’attendre la même attitude de ma part. Demander aux autres de respecter mon organisation c’est aussi accepter par avance de respecter l’organisation mise en place par les autres. Je ne vais donc les interrompre que lorsque je n’ai pas d’autre choix, avant de le faire je cherche s’il n’existe pas un moyen de me débrouiller seul, je ne tente pas de m’imposer en utilisant le fallacieux argument de l’urgence etc. Bref, je me comporte avec les autres comme je voudrais qu’ils se comportent avec moi.
Vous retrouverez la thématique abordée ici en suivant la formation (en inter-entreprise ou en intra-entreprise) : |